jeudi 26 septembre 2013

Quand sait-on qu’on travaille trop ?


Quand on ne planifie rien d’autre que du repos en programme du week-end ?
Quand on ne sait plus de quand date le dernier déjeuner qu’on n’a pas pris devant son PC ?
Quand on est obligés de poser un demi-RTT pour accompagner sa fille chez le médecin ou pour aller chez le coiffeur ?
Quand un week-end de repos n’a pas suffi à résorber la fatigue accumulée dans la semaine ?
Quand votre fille vous demande les yeux mouillés le matin à venir travailler avec vous / si vous rentrerez dîner ce soir / de prendre son dessin pour penser à elle (ne pas rayer de mention inutile, ça me brise le coeur) ?
Quand votre autre fille n’arrive pas à s’endormir le soir parce qu’elle ne vous a pas assez vu ?
Quand on se rend compte à moins de 8 jours de l’anniversaire de sa fille qu’on a rien prévu encore (ni cadeau, ni repas de fête, ni invitations) ?
Quand on oublie sans arrêt de rappeler Super Copine / Grande Sœur / Petit Frère (ne pas rayer de mention inutile, bis repetita)?
Quand on se dit depuis 10 jours que vraiment, vraiment, il faudrait trouver une heure pour un débroussaillage une petite épilation ?
Quand on commence à compter les kilos pris à force de manger des sandwichs en 10 minutes le midi ?
Quand on a tellement pas le temps d’aller aux toilettes qu’on en développe une infection urinaire (ça force à y aller au moins… 15 fois dans l’heure !) ?
Quand on se sent coincée de toute part entre ses désirs de mère, sa conscience professionnelle et ses envies de femme (très très très loin, au fond à droite, là bas) ?
 
Quand sait-on que la limite est atteinte ?

2 commentaires:

  1. Je ne te le fais pas dire... Chez vous aussi vous rêvez tous les jours de vous prendre un troupeau de chèvres à la montagne ? Et dire que quand on sera enfin débarrassé de toute cette merde, on sera trop vieilles pour enfin pouvoir profiter de la vie. De quoi devenir dépressif, cette idée...

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    1. On en est pas encore au troupeau de chèvres, mais on rêve de longues vacances.... à ce rythme là, on voyagera quand on sera à la retraite! Enfin, non, vaut mieux pas penser à la retraite, car on sera dépressif pour sûr, là... Courage à toi!

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