lundi 23 septembre 2013

Un p"tit tour et puis s'en vont...

Nous sommes retournés dans notre ancienne maison une dernière fois.
Entretenir le jardin une dernière fois, dépendre des rideaux, donner un dernier coup de balai...
Les p'tits fruits étaient du voyage, pour revoir les copains.
Je pensais qu'en 2 mois et demi, elles l'auraient presque déjà oubliée cette maison.
Et pourtant, la Framboise a reconnu la route.
Et la Groseille a réclamé dès qu'on est arrivés dans le jardin : "l'est où mon vélo?"
(elle a aussi pleuré devant sa chambre vide...).
Grand Amour et moi même avions la larme à l'oeil devant ces pièces vides, dans lesquelles nous avions tellement investi, devant cette salle de bains flambant neuve, devant cet arbre planté dans le jardin lors de mon enterrement de vie de jeune fille.
Tout était à notre goût.
Vivre en location a ça de pénible, on hésite à investir cette nouvelle maison, puisqu'on ne sait pas encore combien de temps on y restera.
Sur le papier, elle a pourtant tout pour nous plaire cette nouvelle maison.
Plus grande, mieux agencée, avec un plus grand jardin.
A 2 pas de la nouvelle école.
A 15 minutes de nos nouveaux boulots.
Mais pourtant, c'est en retournant une dernière fois là bas que j'ai eu l'impression de rentrer "chez moi".

Ce qui m'a manqué :
- reconnaître tous ces petits magasins où j'avais mes habitudes (savoir que c'est dans cette boulangerie qu'il faut que j'achète mon pain, mais dans cette autre les pâtisseries...)
- toutes ces peintures choisies avec soin... ces couleurs me manquent (la nouvelle maison est décidément trop blanche...)
- nos voisins à droite, parce qu'on rigole tellement avec eux
- ma salle de bains, tellement parfaite, propre, nickel (et pour avoir visité pas mal de maisons, c'est rare!)
- la terrasse couverte
- le pré d'à côté, avec "notre" âne et les 2 vaches
- la douce sensation de rentrer "à la maison"

Ce qui ne m'a pas manqué :
- les fous du volant sur le périph' lyonnais
- ces travaux faits en dépit du bon sens à l'entrée du village

- notre voisin à gauche et le m*rdier dans son jardin (sérieux, chacun fait ce qu'il veut chez soi mais une telle pollution visuelle ça ne devrait pas être permis!)
- les embouteillages

Dès le lendemain, installés sur notre nouvelle terrasse pour un (dernier?) barbecue dominical, la nostalgie était repartie mais quand même... vivement qu'on se reconstruise un "chez nous".



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