lundi 28 avril 2014

Un zeste de nous # 7

Quelques images de notre lundi de Pâques qui s'est transformé en une belle journée au domaine des Planons (à refaire!), qui a donné envie aux p'tits fruits d'aller "plus souvent à la ferme".
Ca tombe bien, ce week-end, c'était l'opération "de ferme en ferme", elles ont été exaucées !


 
 



 






 # 1 + 2 Le gâteau que j'ai confectionné pour Pâques
# 3 Un joli bouquet de fleurs des champs pour orner la table
# 4 + 5 + 6 + 7 + 8 + 9 + 10 Chasse aux oeufs au domaine des Planons
# 11 + 12 Atelier terre crue très apprécié de la Framboise
# 13 + 14 Mais le gros succès de la journée a très certainement été l'atelier maquillage !
# 15 + 16 + 17 De ferme en ferme, pendant que les p'tits fruits carressaients chèvres et cabris, leurs parents se sont régalés de fromage... on prévoit déjà de participer plus largement à l'édition 2015 ;-)

Bonnes vacances de pâques !

dimanche 20 avril 2014

Etre parent c'est aussi... #5

... être tiré du sommeil à 6h18 un dimanche de Pâques !

Les accueillir dans le lit parental pour tenter de glaner quelques précieuses minutes de sommeil.
En vain.
Prétexter une envie impérieuse pour sortir en baskets et pyjamas semer des oeufs dans le jardin... à 6h30. 
Savourer la quiétude et la douce lumière, quand même.


Remonter leur annoncer le petit déjeuner, les laisser ouvrir les volets de la cuisine... et découvrir quelques oeufs placés sciemment en évidence.
Remonter les habiller chaudement en 2 minutes (pourquoi cela prend-il tant de temps les matins d'école, hein?)
Les regarder se lancer à l'assaut du jardin, jeter un oeil à l'horloge, 6h59.

Savourer leurs cris de joie à chaque découverte, fondre d'amour en remarquant que la Framboise laisse délibérément des oeufs de côté pour sa soeur, rire à gorge déployée en photographiant la mine déterminée de la Groseille à la recherche de "Pâques de n'oeufs" (non, Grand Amour, la dégustation de bières sera pour plus tard...).


Rentrer se réchauffer auprès d'un chocolat chaud, mettre toute la récolte dans un grand panier, les laisser en croquer... même s'il n'est que 7h35.


Débarrasser la table du petit déj à 8h pétantes, et se dire qu'on a toute la matinée devant nous.


Joyeuses pâques !

lundi 14 avril 2014

Pause




Il est de ces week-ends qui vous ressourcent plus qu’une semaine entière de vacances.
Sans trop savoir à quoi ça tient.

Quand mon père m’a demandé lors de notre coup de fil hebdomadaire du dimanche soir ce qu’on avait fait ce week-end, j’ai répondu « rien de spécial ».

Et pourtant, j’aurais voulu suspendre le temps ce même dimanche soir, pour profiter encore de cette douce sensation d’avoir profité pleinement…

J’ai essayé de graver la liste de ces petites choses qu’on avait faites, des fois qu’il y ait finalement une recette, pour la refaire encore et encore…
En vrac, dans notre programme du week-end :

- Des t-shirts à manches courtes ressortis de l’armoire.
« Ah le 4 ans est trop court…. »

« Farfouillons pour en trouver un en taille 5 ans »
« T’as vu comme je suis belle Maman ? »

- Une balade en famille, à arpenter les rues
« On pourra aller dans une ville qu’on connait pas un jour, Maman ?»

- Une crêpe partagée avec des copains croisés par hasard, et que l’on n’avait pas vus depuis longtemps
« quel est le programme de votre week-end ? »
« oh rien de spécial »

Quoi d’autre ?

Les courses, une visite de maison (on se relance!), une p’tite sieste, un peu de ménage… hum, pas sûre que ça joue ?
Peut-être que si finalement ?

Ah, et aussi…

Quelques activités créatives
 

Un peu de jardinage

 

Quelques gourmandises qui ravissent le palais
 



Et des bulles de savon !

 
 
Il est de ces instants, tous simples, qui ont un goût de bonheur.

mercredi 9 avril 2014

Un zeste de nous #6

Un peu de légereté, ça manque cruellement sur le blog depuis quelques temps...



 




# 1 J'ai reçu ma commande de chaussettes, et j'ai bien ri.
# 2 La Groseille n'a pas la fibre architecturale ;-)
# 3 + 4 ça faisait longtemps que je n'avais pas retenté les cupcakes. Ils étaient assez beaux, mais ce n'est définitivement pas ma gourmandise préférée (ça se laisse manger, hein !)
# 5 + 6 Dans la famille Ingalls, je demande la brunette et la blondinette ! Les p'tits fruits sont à fond sur les tresses ces derniers jours :-)

vendredi 4 avril 2014

Savoir reconnaître ses limites


Nous avions eu droit à une accalmie en novembre.
Grâce aux séances de kiné, au redémarrage du traitement de fond de l’asthme, peut-être ? On ne sait pas trop, on n’a jamais trop su.
Même quand on a cru savoir enfin, on a du se rendre à l’évidence… Non, on n’a jamais vraiment réussi à comprendre.
Toujours est-il que 2014 est arrivé… et avec, une mauvaise série.

Janvier.
« Elle est malade, ça va passer. »
Février et ça continue.
« Elle vient de changer de lit, il faut qu’elle s’habitue ».
Mars, toujours rien.
« Bon, je reprends RDV chez l’ostéo quand même»
...
« Une nouvelle bronchite asthmatiforme, attendons donc encore que cela passe ».

Sauf qu’en faisant le compte (le 1er avril, et ce n’est pas une blague), on compte sur les doigts d’une main les nuits pseudo-complètes.
2 ans et demi que notre sommeil est haché menu.
Même en se relayant, on s’épuise.
Et ce n’est pas comme si les journées étaient simples.
« Terrible two » comme disent les anglo-saxons.
Ou les colères des 2/3 ans.

Elle n’est pas notre premier enfant alors on sait un peu que c’est une période délicate, que la transition de grand bébé à petit enfant occasionne quelques tempêtes.
Mais avec elle, c’est un ouragan.
Des cris, toute la journée. Pour tout.
Et toutes ces petites astuces lentement apprises avec notre aînée ne servent à rien.
La laisser faire seule, ne pas intervenir mais rester disponible pour aider au cas où.
L’aider à visualiser le temps qui passe pour contrer la persévération.
La prévenir à l’avance des sorties, de ce qu’on attend d’elle.
Accepter son ressenti, essayer de l’apaiser, tenter de lui parler « tu as le droit d’être en colère tu sais… mais… »
Etre patient.
Se répéter comme un mantra que c’est le développement normal d’un enfant de cet âge.

Oui mais… à partir de quand sait-on qu’on dépasse l’aspect normal de la chose ?

Quand toute notre attention est focalisée sur la prévention de sa prochaine crise qu’on en oublie d’écouter le récit passionnant que nous fait sa grande sœur de sa journée d’école ?
Quand tous les repas / bains / trajets d’école deviennent infernaux ?
Quand les crises de colère sont tellement fréquentes que la journée toute entière est emplie par les cris ?
Quand elle tape encore sa sœur malgré le rappel incessant de la règle « on ne fait pas mal » ?
Quand toute patience nous a quittés, qu’on en vient à dire des choses blessantes ?
Quand un soir, au cours d’une énième crise pour aller se coucher, on se met à pleurer en même temps qu’elle ?

Oui.

Oui, j’ai su que j’avais atteint ma limite quand cet océan de fatigue, de lassitude et d’incompréhension m’est sorti par les yeux, il y a 2 nuits de cela.
Le lendemain matin, j’ai pris RDV chez notre généraliste.
Cet après-midi, à 16h40, je vais lui vider notre sac.
Les nuits, les journées, tout ce qui va avec.
Je ne sais pas ce qu’elle va me dire.
Mais on a besoin d’aide (et de sommeil… ).

PS : et ces 2 dernières nuits, la Groseille a dormi. Allez comprendre… moi je n’y arrive plus.
 
 

mercredi 2 avril 2014

Un zeste de nous # 5








#1 Miam ! (ça se passe de commentaires ;-)
# 2 Je monte en voiture et voilà que Grand Amour me complimente "oh tu as assorti la couleur de ton rouge à lèvres à ton cheiche!" J'ai pas osé lui dire que c'était totalement fortuit !
# 3 Ciel de printemps <3
# 4 La Framboise a pris son premier cours de guitare le week-end dernier
# 5 La contemplation du cygne...
# 6 On a découvert une nouvelle tradition : l'arbre de Pâques (merci Tata Chantal!)
# 7 On a bien ri à se coller des poissons d'avril dans le dos (et sur les verres, et dans les assiettes, et sur l'oreiller...) ;-)